Le choix du véhicule
Itinerrant - 20 octobre 2010
Nous avons l’habitude de voyager en famille, en camping-car. C’est un moyen de transport pratique, efficace et économique. Cependant, pour un voyage au plus long cours, un véhicule mieux adapté sera nécessaire.
Les critères que nous retenons pour le choix de notre véhicule sont les suivants :
- robustesse,
- espace,
- charge utile,
- capacités tout-terrain,
- confort,
- sécurité,
- autonomie,
- facilité d’entretien et de réparation.
Les camping-cars habituels, ceux que nous avons loués jusqu’à présent, ne rencontrent que peu de ces critères. C’est pourquoi nous nous orientons rapidement vers :
- un modèle de porteur poids lourd [1] à quatre roues motrices,
- une construction sur mesure pour la cellule.
Le choix du porteur est crucial, nous y avons passé beaucoup de temps. Voici quelques exemples de certains modèles qui ont attiré notre attention et que nous avons vus et / ou essayés.
Pour une raison ou une autre, toutes ces opportunités ne se sont pas concrétisées. Après des dizaines d’heures de recherche et des milliers de kilomètres parcourus (essentiellement en Allemagne et en Autriche), je commençais à désespérer. Puis, finalement, une semaine avant de partir en vacances en Afrique du Sud, je tombe sur une annonce pour ceci :
C’est le modèle presque idéal ! Ses caractéristiques sont les suivantes :
- marque MAN, modèle LE180C double cabine ;
- 6 places assises en cabine avec ceintures de sécurité ;
- 4 roues motrices non permanentes (pont avant enclenchable) ;
- blocage de différentiel arrière ;
- boîte de vitesses à 6 rapports avec réduction ;
- empattement de 4500 mm ;
- pneus tout-terrain (pas trop usés), monte simple à l’arrière ;
- moteur 4 cylindres de 4580 cm3, 180 chevaux ;
- masse maximale autorisée de 10,5 tonnes ;
- charge utile > 4 tonnes ;
- cabine climatisée ;
- sièges avant à suspension pneumatique ;
- régulateur de vitesse.
Je dis "presque idéal" parce que, dans l’absolu, j’aurais préféré un peu plus de puissance et aussi une boîte de vitesses automatique, mais ce modèle est celui qui, parmi tous ceux qui ont attiré notre attention, se rapproche le plus de ce nous souhaitions. Il aurait sans doute également été préférable de disposer de blocages de différentiel central et avant, mais nous verrons à l’usage si c’est vraiment nécessaire : il est toujours possible d’en faire placer par après.
Je vais voir le camion chez le vendeur en Allemagne, dans la région de Karlsruhe (à environ 3 heures de route de chez nous). Le véhicule est dans un excellent état. Il date de 2002 et n’a que 64.000 km au compteur. L’intérieur est très propre et la peinture du châssis brille encore. La cellule a l’arrière est en alu et est aménagée en atelier d’électricité. Elle n’a visiblement été que peu utilisée. Petit essai sur route et sur autoroute : nickel. Confort, insonorisation, sécurité, capacités, tout est OK. Je me décide rapidement. Discussion sur le prix avec le vendeur ; on tope.
Je passe sur le détails de l’acquisition proprement dite, dont on ne peut pas dire qu’elle fut empreinte d’une grande sérénité, à cause d’une part de l’imminence de notre voyage en Afrique du Sud, des contraintes légales impliquées par l’achat d’un véhicule à l’étranger d’autre part, sans compter les préoccupations liées à l’importance (pour nous) de cette transaction.
Bref, quelques semaines plus tard, nous voici heureux propriétaires d’un beau camion qu’il nous reste à faire aménager.
[1] Je passe à cette fin mon permis C en mars 2009.